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Actualités

Les prieures de Saint Blaise

Monique Bondu, janvier 2023

Le prieuré Saint-Blaise se situe sur le chemin royal d’Angers à Doué. Un voyageur venant d’Angers passait d’abord devant le prieuré de la Colombe, dans le quartier du Bourg-Neuf alors sur la paroisse de Saint-Saturnin, traversait Brissac par la Grande-Rue avant d’emprunter la chaussée du Grand-Étang, de contourner la cour du château et de quitter le territoire de Quincé en longeant le prieuré de Saint-Blaise. Le prieuré de Saint-Blaise dépendait de l’abbaye de Saint-Avit, abbaye de femmes du diocèsede Chartres. Au Moyen-Âge, ces dépendances abbatiales sont très nombreuses : il y en avait deux cent dix-neuf dans le diocèse d’Angers d’avant la Révolution1. Louis Raimbault dénombre seize prieurés au seizième siècle dans l’étendue des vingt communes qui formaient le canton de Thouarcé au XIXe siècle2.

Nouvelle Publication: Le Tertre de Brissac (1825 – 1914)

Marcel Grandière, juin 2022

L’obstacle de Brissac sur la route départementale n° 2 Montreuil-Bellay – Angers est enfin sur le point d’être levé quand, le 29 décembre 1824, débutent les travaux de construction des rampes qui permettront de gravir le tertre de la ville selon les ordres de l’ingénieur en chef du département, Romain-Marie Derrien, et suivant les plans de son subordonné Pierre-Jacques Bétourné1. Les Ponts-et-Chaussées ne prennent en charge que la route qui serpente au milieu d’une pente qui reste abrupte et rocailleuse. Il appartient à la commune d’intégrer cette pente au noyau urbain historique. La ville pense immédiatement à tirer profit des espaces qui bordent cette nouvelle route pour son embellissement et pour stimuler son économie2. Le défi pour la commune est de trouver l’argent pour réaliser les travaux : plusieurs murs, deux escaliers et trois places sont à construire. Il faudra tout le siècle pour aboutir, et même au-delà. C’est l’histoire de cet aménagement que nous cherchons à restituer grâce essentiellement aux archives de la ville, à celles du département, où se trouve aussi le fonds du duché de Brissac. …

Nouvelle publication: Pouvoirs d’influence et administrations de l’État sous Charles X Histoire d’un échec : Le canal de Brissac 1826 – 1830

Marcel Grandière - Bernard Faure. Juillet 2021

La France de la Restauration (1815- 1830) connaît la prospérité, voies de communication et industrie moderne transforment le pays. Augustin-Timoléon de Cossé inscrit sa vie dans ce mouvement d’enrichissement économique de la nation transformée par la Révolution et l’Empire. Ses deux préfectures sous l’Empire (préfet de Marengo en 1809, puis de Dijon 1812) lui ont donné sans doute le goût de l’administration des territoires. En 1826, il décide de promouvoir un vaste développement de Brissac dont la position a beaucoup décru depuis la Révolution au profit de Thouarcé. Son projet est d’agrandir la ville, de créer deux nouveaux quartiers de commerce, d’affaires et d’industrie, et de les relier au centre historique. Pour obtenir ce développement, le duc de Brissac met tout en œuvre pour réaliser un canal passant par Brissac, canal latéral à la Loire depuis Saint-Rémy jusqu’à l’embouchure de l’Aubance. … Jusqu’alors, toutes ses entreprises avaient été couronnées de succès. Mais fallait-il en 1826 se lancer dans la construction coûteuse (plus de deux millions de francs) d’un canal latéral à la Loire ?

Nouvelle publication: Église Saint-Alman de Quincé (commune de Brissac-Loire-Aubance). Et compte rendu de la visite du 8 janvier 2021

L’ancienne église de Quincé, dédiée à saint Alman, qui subsiste encore à deux cents mètres à l’écart du bourg actuel, vers le sud-ouest, sert de grange à l’ancienne cure. L’édifice est antique et construit en partie de petit appareil irrégulier (XIIe siècle), dit Célestin Port 1. Mais M. Raimbault dans son Histoire du canton de Thouarcé 2 affirme qu’il porte des traces de construction qui remontent au moins au IXe siècle 3. C’est ce que semble confirmer l’opinion de deux connaisseurs en archéologie et histoire ancienne, MM les chanoines Rondeau 4 et Uzureau 5, qui, en 1922, au cours d’une visite, remarquèrent une petite fenêtre, actuellement fermée, au chevet du chœur, vers le nord-est, et qui déclarèrent qu’elle pourrait bien être antérieure au 11è siècle. Cette église, d’après les notes de M. Raimbault, a une longueur totale de 25 à 26 mètres et une largeur totale de 12 mètres 6.

Nouvelle publication: Incendie du château de Brissac 3 pluviôse an II / 22 janvier 1794

Archives départementales du Maine-et-Loire, 188 J 162 Transcription : Marcel Grandière

Le 22 janvier 1794, les soldats de l’Armée de l’Ouest et les volontaires du 4e bataillon des Ardennes mettent le feu au château en voulant sans doute se chauffer avec le bois des parquets. C’est l’hiver… C’est aussi la terrible guerre civile dite de Vendée. Le château est sauvé d’extrême justesse. Trois heures de lutte de la population ! Voici les faits rapidement rapportés le soir même par le maire Élie Joubert, Urbain Vallin, notaire, commissaire en charge de l’édifice mis sous séquestre, l’agent national Pierre Pelletier, et les officiers municipaux Claude Lombardet, François Cottereau, André Grimault, Jean Breau et Charles Lemerle (chirurgien).

Nouvelle publication : Mehdi Bouqsim, La révolution française à Brissac.

Étude socio-économique de la paroisse (1783-1792), Master 1 histoire, dir. Didier Boisson, 2019, Université d’Angers

Nouvelle publication de Nicolas Asseray

Bulletin monumental, 2018, n° 176-3, pp. 201-213

« La chapelle du prieuré de la Colombe à Brissac-Quincé (Maine-et-Loire) : une maladrerie médiévale ? » Asseray Nicolas, université de Lille-SHS, IRHiS.

Nouvelle publication de Roger-Léonce Lambert​

Edition La Botellerie, 2018​

Secrets d’Aubance Traces de vie des 75 « Morts pour la France » 1914-1918 de Brissac et de Quincé.